De façon très étonnante, le marché du bâtiment est un des moins développés au niveau de la franchise. Moins de 8 % des réseaux français ont trait aux travaux ou à l'habitat. Pourtant, c'est le premier secteur de notre économie. Quelles sont les raisons de ce retard et quelles sont les perspectives pour de nouveaux franchiseurs ?
Pourquoi si peu de réseaux dans le bâtiment ?
Malgré la place énorme qu'il occupe, le marché du bâtiment n'a pas été propice au développement de réseaux franchisés pendant de nombreuses années, alors que ceux ci se multipliaient partout ailleurs. La raison principale est qu'il n'avait pas forcément de produits ou de services à vendre, mais plutôt des compétences et des projets. On n'achète pas une maison ou une salle de bains de la même façon qu'un costume ou une formule déjeuner.
Avec le temps cependant, les industriels du secteur se sont transformés en distributeurs et ont pu organiser des réseaux en se basant sur des concepts simples :la fenêtre, par exemple. Les franchises se sont donc crées sur le même modèle avec des services spécialisés ou des produits précis comme les piscines, la domotique ou encore la rénovation.
La crise pourrait devenir un atout pour le secteur
Si les dépenses moyennes ont fortement baissé (parfois jusqu'à 25%) et si l'accès au crédit est devenu plus hasardeux, les temps difficiles ont un effet positif sur le marché des travaux. En effet, quand les Français ont peur de l'avenir, ils ont tendance à se replier chez eux. Leurs priorités changent pour inclure plus souvent l'amélioration de leur intérieur et de leur maison.
En outre, les très nombreux logements construits dans les années 70 et 80 sont maintenant mûrs pour la rénovation. Il en va de même pour les travaux destinés à faire des économies d'énergie, pour lesquels la demande est de plus en plus importante. un point de vente chez eux.